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Des concepts que je cultive...

 

 

La psychologie humaniste :

 

La psychologie humaniste fait de la personne humaine le cœur de son champ d’intérêt. Cela peut paraître redondant, mais si on examine l’ensemble de la psychologie contemporaine, on constate que c’est souvent la maladie, la méthode de traitement, le psychothérapeute ou même la chimie du cerveau et les gènes qui occupent la place principale.

La psychologie humaniste est née dans les années 1960 de divers courants de pensées qui ont révolutionné leur époque et dont les protagonistes appartenaient à l'école de Palo Alto en Californie.

Véritable tournant dans le monde de la psychologie, elle se positionne en troisième courant, que l'on appelle aussi troisième force, afin de la distinguer des théories psychanalytiques ou encore behavioristes connues à l'époque.

Les pionniers de la psychologie humaniste sont notamment :

- Roger Vittoz, un médecin suisse qui s'est intéressé à l'équilibre entre le psychisme et le corps ;

- Frtiz Perls, psychiatre et psychanalyste allemand, qui a fondé la Gestalt thérapie ;

- Abraham Maslow, un psychologue américain connu pour ses travaux sur la motivation, et qui a axé ses recherches sur l'accomplissement de soi ;

- Carl Rogers, autre psychologue américain à qui l'on doit l'idée de développement personnel et qui a insisté sur l'approche centrée sur la personne ;

- Alfonso Caycedo, médecin espagnol qui met au point la sophrologie ;

 

Quelques grands principes différencient la psychologie humaniste des autres courants de pensée de la psychologie et de la psychanalyse :

- elle fait ressortir l'idée du potentiel humain : la personne a la capacité de s'autodéterminer et de grandir ;

- elle reconnaît qu'il existe un processus vivant, un élan qui pousse à accomplir et à s'accomplir ;

- elle implique l'engagement de la personne, sa responsabilité ;

- elle n'oublie pas la liberté de l'individu ;

- elle fait ressortir le respect de la créativité qui permet le développement personnel de chacun ;

- elle s'appuie sur l'expérience, le vécu émotionnel, le ressenti des choses et de son propre corps ;

- elle intègre la dimension corporelle de la personne ;

Elle met la relation patient/thérapeute au premier plan, avec un respect marqué pour le patient.

 

 

La relation d’aide :

 

Lorsqu’on parle de thérapie, beaucoup de personnes pensent qu’il s’agit forcément d’un travail d’analyse qui dure plusieurs années. Certains sont complètement découragés à cette simple idée, et d’autres pensent (à juste titre) que leur problème ne nécessite pas d’y passer de longues saisons. Ces personnes renoncent souvent à consulter alors qu’il existe ce qu’on appelle la thérapie brève, ou relation d’aide (traduction du mot anglais de référence « councelling Â»). Et lorsqu’il s’agit de traverser une « mauvaise période Â» ou un événement dramatique, la relation d’aide dans l’approche centrée sur la personne est une réponse efficace à l’agitation et aux bouleversements intérieurs qui peuvent se produire pendant quelques temps.

C’est un excellent moyen de mieux vivre les émotions qui viennent nous perturber, comme le stress, l’angoisse, la tristesse, la colère… 

Ainsi, lors d’un deuil, d’une rupture amoureuse, d’une crise dans le couple, d’un conflit avec un proche ou un collègue de travail, d’une période de relations tendues avec un enfant ou un adolescent, ou lors d’un changement important comme un déménagement, un nouvel emploi..., nous ne savons pas toujours vers qui nous tourner pour trouver de l’aide.

On n’a pas l’impression que notre état justifie de consulter un professionnel, d’aller voir un psy (« je ne vais pas si mal… Â», « je ne suis pas malade… Â», etc). On se tourne alors bien souvent vers nos proches. Mais malgré la confiance que nous leur accordons pour nous venir en aide, nos relations amicales ou les membres de notre famille ne sont pas toujours les mieux placés pour nous permettre de dire, librement et complètement, nos souffrances, nos questions, nos doutes et nos peurs.

 

Le but n'est pas de résoudre tel problème particulier, mais d’aider l’individu à atteindre la maturité qui lui permettra de faire face au problème actuel, et aux suivants, d’une manière mieux adaptée."

Cette nouvelle thérapeutique, axée sur l’élément vécu, s’intéresse à l’aspect affectif de la situation, plutôt que l’aspect intellectuel. "Elle met finalement en pratique cette idée bien connue que la plupart des inadaptations ne sont pas dues à un manque de savoir, mais que le savoir est inefficace parce qu’il est bloqué par des satisfactions émotionnelles que l’individu tire de son actuel inadaptation."
Elle met davantage l’accent sur la situation actuelle que sur le passé de l’individu.

 

La relation d’aide dans l’approche centrée sur la personne permet à chacun de bénéficier des conditions particulières (et aidantes) de l’entretien psychothérapeutique, et trouver un espace de parole, dans un cadre extérieur à sa vie quotidienne.

Ainsi, dans ce cadre où le professionnalisme , la bienveillance, l’authenticité et surtout l’absence de jugement, permettent de créer une atmosphère accueillante et rassurante, vous vous sentez libre de dire les choses qui vous préoccupent sans craindre de critique, libre de vivre les émotions qui vous agitent ou vous perturbent sans la peur d’une réaction de désapprobation. 

 

Comme vous le voyez, cette relation n’est pas passive, elle implique les deux partenaires qui se retrouvent pour un temps indéterminé sur un même chemin. L’idée sous-jacente étant d’autonomiser le patient afin qu’il puisse lorsqu’il se sentira prêt, cheminer seul en toute sécurité intérieure.

 

 

Le « tenir conseil Â» :

 

La démarche du tenir conseil proposée par Alexandre Lhotellier, puisse ses fondements dans les principes et l’expérience d’une communication dialogique. Ce dialogue se construit sur des dimensions existentielles, tant de réciprocité, que de reconnaissance et de responsabilité. La démarche s’ancre dans une présence fondatrice, réelle et constitutive d’une relation humaine. Et non une simple apparence de présence. Elle demande un investissement subjectif pour offrir une présence, pour « Ãªtre auprès Â» de l’autre.

 

 

L’approche narrative :

 

Cette approche a été créée par deux psychologues australiens : Michael White et Davis Epson. Leur souhait était de développer une approche thérapeutique reconnaissant la vie de chaque personne comme une histoire en progression pouvant être considérée selon diverses perspectives et pouvant avoir une multitude de résultats. La vie doit donc être considérée avant tout du point de vue de celui qui en fait le récit. Les réalités sont construites socialement à partir de modes habituels d’interactions. La personne est invitée à considérer son problème/symptôme comme extérieur à elle, donc de s’en dissocier.

C’est une thérapie orientée vers les solutions. Un des grands points forts de l’approche narrative est de savoir guider l’individu dans la recherche et la reconnections avec ses ressources cachées, celles qui n’ont pas été prises en compte au regard de leur histoire « dominante Â».

 

 

Le concept de conscientisation selon Paulo Freire :

 

La conscientisation est un processus pédagogique, c’est-a-dire, une méthode d’apprentissage où le sujet, à partir de son expérience d’oppression, de domination ou d’exploitation est le maitre de son processus, mais aussi un projet de transformation politique de la société. La conscientisation c’est donc plus qu’une prise de conscience. C’est un engagement, une mise en action tant sur le plan individuel que collectif afin d’agir pour transformer son monde et pour se libérer de toutes les formes d’oppression. Dans l’approche de conscientisation, il n’y a pas de place pour le défaitisme et la victimisation.

 

 

 

 

Je prends également en considération des éléments d’autres courants :

 

- la psycho généalogie (prise en compte de l’histoire familiale)

- la systémie (prise en compte des différentes interactions de la personne)

- les travaux de Jung

- ...

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